Les habitants de Novossibirsk ont commencé à célébrer la semaine de Maslenitsa avant le Grand Carême.

Il donne le coup d'envoi du marathon des crêpes. En vérité, il n'était pas coutume de manger la toute première crêpe, les Slaves la donnaient aux ours. C'est de là que vient le proverbe. "Ce jour-là, il fallait réveiller l'ours. Dans le village, une tanière était construite, un jeune homme y montait déguisé en ours. Pour le réveiller, on chantait, dansait, jouait, on apportait des crêpes. Et il dormait jusqu'à ce que la plus belle fille vienne dans la tanière et l'embrasse", raconte la guide Elena Bolchedvorova. Il y a beaucoup de ces rituels étonnants et de ces coutumes dans notre culture. Beaucoup sont organiques dans la modernité, il suffit de savoir quoi chanter, quoi jouer. Les gardiens des anciennes traditions de Novossibirsk vous guideront. Ainsi, chaque jour de la Maslenitsa est expliqué aux élèves de la Sloboda Alexeïevskaya. "Nous expliquons aux enfants comment s'appelle chaque jour, ce qu'on faisait à cette époque, où on allait, quels jeux on jouait. Et nous parlons des traditions", explique la guide Ekaterina Gaidar. Dès le premier stade, il faut préparer des lieux pour les festivités, fabriquer un épouvantail et le promener dans tout le village, réveiller la terre avec des danses en rond joyeuses. Une des traditions rappelle les exercices psychologiques à la mode : écrire sur une feuille de papier "je veux me débarrasser de..." et brûler la note avec l'épouvantail. En quelques secondes, tout ce qui est inutile brûle, ne laissant derrière lui que des sourires. Sans eux, assurent les experts, on ne peut pas accueillir la Maslenitsa. Vous n'avez peut-être pas de crêpes, mais la joie, la foi en un avenir meilleur et un cœur bon doivent être présents.

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